La culture du quinoa serait elle un nouvel eldorado pour l’agriculture en Algérie ?
Les équipes de recherche de l’Institut technique de développement de l’agronomie saharienne (FDPS- ITDAS) veulent promouvoir le développement du quinoa et de sesbania dans la wilaya de Bechar.
« Il appartient aujourd’hui de mettre en œuvre un programme de promotion et de développement des cultures à grande échelle de ces plantes à travers les grandes exploitations agricoles de la région, à la suite d’expériences pilotes qui se sont avérées « concluantes » en matière de culture de ces deux plantes au niveau de la FDPS d’Abadla, a affirmé à l’APS la directrice de la ferme de démonstration et production des semences de l’Institut technique de développement de l’agronomie saharienne (FDPS- ITDAS) d’Abadla, l’ingénieur-agronome Houria Bouneder.
La distribution de graines auprès d’agriculteurs de la wilaya, pour la production de ces deux plantes a déjà commencée. Les agriculteurs sont mêmes favorables à ces cultures qu’ils ne connaissent pas soutient l’APS.
Originaire d’Amérique du sud, le Quinoa est une plante qui s’adapte facilement aux types de sols de la région et se développe sur des terres difficiles comme peuvent l’être certaines zones inhospitalières en Algérie.
Rappelons que les premiers essais du Quinoa en Algérie ont été menés par l’agronome Halima Khaled de l’ITDAS-Biskra. Riches en acides aminés indispensables pour la santé, telles que la cystine, lysine et méthionine, le Quinoa contient des acides gras insaturés, dont les oméga 3, sans compter sa teneur en minéraux (fer, magnésium, phosphore, potassium, zinc, calcium), en plus des vitamines B et E.