L’Algérie dispose de tous les moyens et outils pour produire la quantité de céréale équivalente à sa consommation, selon le Président Tebboune
L’Algérie a tout ce qu’il faut, les moyens et les outils, pour produire la quantité annuelle de céréales nécessaire pour sa consommation, soit 9 millions de tonnes, selon une affirmation faite le samedi 24 septembre 2022, par Abdelmadjid Tebboune, Président de la République.
A cet effet, en annonçant la tenue d’une conférence régionale sur la production céréalière avec des Wilaya comme Sétif, Guelma, Constantine, Tiaret, Oum el Bouaghi et Sidi Bel Abbes, qui ont la réputation d’être des productrices de céréales, le président Tebboune, qui présidait le démarrage des travaux de la réunion Gouvernement-Walis, a indiqué que le document sur l’augmentation de la production céréalière serait examiné en Conseil des ministres.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a appelé à une réduction drastique du volume des importations de céréales à partir de la prochaine saison agricole 2022/2023.
Dans ce contexte, le Ministère de l’agriculture avait instruit les agriculteurs de mettre en place des mesures incitatives, notamment en ce qui concerne la disponibilité de l’irrigation, des engrais et de divers intrants, a-t-il rappelé.
Ainsi, selon le Président algérien, après cette rencontre, un directeur ou un directeur adjoint ne sera plus responsable de la production agricole des wilayas, mais plutôt les walis qui en porteront la pleine responsabilité.
En outre, face à la baisse de la production de céréales dans certaines Wilayas, Tebboune a exprimé son mécontentement, en soulignant que cette situation a conduit certains agriculteurs à ne pas vendre leurs productions de céréales aux coopératives céréalières et de légumes secs, au profit d’un approvisionnement parallèle sur le marché.
En effet, les rendements de la production de céréales en Algérie stagnent à environ 20 quintaux/ha, et cela est inacceptable pour le Chef de l’exécutif, qui appelle à une plus grande utilisation des technologies modernes et à une focalisation sur l’état des semences.
Par ailleurs, le mécontentement de Tebboune est également dû à la constante dépendance de l’Algérie pour les viandes rouges importées, et ce, malgré ses capacités dans l’élevage et la production de viande. Pour cela, il faut obligatoirement recenser de manière minutieuse et exhaustive le cheptel au niveau national, surtout que les ministres qui ont dirigé le secteur agricole n’ont pas fourni les mêmes chiffres.
Ainsi, il faut moderniser le secteur stratégique de l’agriculture, a-t-il conclu, et cette modernisation doit également affecter la technologie et les esprits.