Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune établit la liste des produits interdits d’importation et d’exportation en Algérie.
Le chef d’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a tenu un Conseil des ministres le 13 mars 2022, au cours duquel il a soutenu l’exposé conjoint des ministres de l’Agriculture et du Commerce. A l’issue de cette réunion, une liste a été établie pour mentionner les produits concernés par l’interdiction d’importation et d’exportation en Algérie.
A cet effet, la présidence a tenu un communiqué de presse afin de rendre public la liste des produits concernés par l’interdiction d’exportation. Il s’agit en particulier des produits de large consommation que l’Algérie importe, comme le sucre, les pâtes et l’huile ou encore tout autre dérivé du blé.
La présidence de la République a annoncé les nouvelles mesures après l’intervention des deux membres du gouvernement précités. L’exposé portait sur la disponibilité des produits stratégiques dans le pays.
Afin de s’assurer de l’application des mesures prises, le dirigeant algérien a chargé le ministre de la justice de la préparation d’un projet de loi. Par conséquent, toute exportation des produits mentionnés sur la liste établie sera considérée comme un acte criminel.
“Le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, prévoit la sortie d’un projet de loi visant à sanctionner tout acte de sabotage des mesures d’interdiction de l’exportation et de l’importation de certains produits.”
Au même titre, le Président interdit dorénavant l’importation des viandes congelées. Étant donné que l’objectif de cette mesure vise à encourager la consommation de la viande produite localement. Toute action allant à l’encontre de ces directives sera considérée comme une œuvre de sabotage de l’économie nationale.
Le Président Tebboune a enfin souligné son intérêt particulier à l’encouragement des agriculteurs concernés par l’approvisionnement des réserves stratégiques de l’Etat. En particulier le blé dur et tendre ainsi que les céréales sèches.
En contrepartie, ils bénéficieront du soutien de l’Etat sous forme de crédits, d’engrais et autres facilités. Les agriculteurs au Sahara sont particulièrement mis à l’honneur dans ce projet de relance de l’agroalimentaire en Algérie.