Les premiers essais de la culture du fruit du dragon en Algérie marqués par le succès.
Le pitaya, également connu sous le nom de fruit du dragon, l’un des fruits les plus précieux des régions chaudes, est aujourd’hui la cible des cultures les plus performantes d’Algérie.
Dans une coopération entre l’Algérie et la Chine, les premiers essais de culture du fruit du dragon ont été concluants. Ces tests ont eu lieu dans une propriété privée à Beni Bechir au sud de la wilaya de Skikda.
L’agriculteur Salah Laabidi, l’un des pionniers dans la culture de ce fruit tropical dans la région de Skikda, met en avant son expérience avec les dragons, ces fruits exotiques en raison de leur forme et de leur caractéristique gustative. Elle a été un succès et a eu des résultats très prometteurs. Selon un agriculteur qui, il y a 3 ans, avait reçu la révélation de ce projet des chinois, cultiver ce fruit étranger aux algériens était un pari aux conséquences ambiguës.
Cependant, ce dernier n’a entrepris cette expérience qu’après plusieurs recherches sur la culture et les propriétés nutritionnelles de ce fruit, également appelé pitaya, et construit un abri en utilisant des arbres fruitiers.
L’agriculteur Salah Laabidi, n’a pas tardé à s’engager dans cette culture, en y consacrant cinq serres pour trois hectares de terre.
L’agriculteur a ensuite précisé que les arbres utilisés pour la serre de départ étaient d’origine chinoise, et la ferme a depuis cultivé ses propres arbustes pour d’autres cultures en serre.
Le succès des premiers essais de culture, après seulement un an, a montré que le dragon était parfaitement adapté à l’environnement naturel de la wilaya de skikda. Ceci étant, l’agriculteur Salah Laabidi, n’a pas tardé à s’engager dans cette culture, en y consacrant cinq serres pour trois hectares de terre.
Le partenaire chinois de cet agriculteur de Skikda a expliqué que le fruit du dragon, riche en vitamines et en fibres, était cultivé en Algérie pour l’introduire dans les familles algériennes. Ce fruit contenant des antioxydants, et qui pousse dans les régions chaudes, possède de nombreuses vertus thérapeutiques, et serait ainsi capable de réduire les inflammations, prévenir la dégénérescence cellulaire, ainsi que les maladies cardiaques, le cancer, le diabète et l’arthrite.
La peau du pitaya est rose, la chair est rouge et très homogène, notamment parsemée de petites graines au goût mêlé comme le kiwi et la pastèque.
Une nouveauté au salon international de l’agriculture, le pitaya
Basée à Skikda depuis trois ans, la société Airee participe au salon international de l’agriculture (SIPSA-filaha) pour présenter ses produits récents. L’entreprise qui est issue de la fusion Algérie-Chine espère que le public bénéficiera de son expertise dans la culture du pitaya qui demeure étrangère. « L’Algérie encourage les investisseurs à proposer des projets rentables, afin qu’elle s’abstienne de l’importation de ce fruit », explique le patron de l’entreprise partenaire chinoise, Gao Li.
« Nous avons donc en somme 70 tonnes. L’entreprise vise à se développer davantage dans les années à venir et à s’associer avec des acteurs économiques d’autres régions pour augmenter la production. Nous nous en réjouissons » souligne Gao Li.