La wilaya d’El-Oued se prépare à une nouvelle saison agricole prometteuse, avec une superficie de 33 000 hectares réservée à la culture de la pomme de terre d’arrière-saison pour l’année 2024/2025. Cette information, confirmée par la Chambre locale de l’Agriculture, témoigne de l’importance croissante de cette culture dans la région.

Enregistrant une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente, cette nouvelle surface représente 30 % des terres agricoles exploitées dans la wilaya, qui totalisent environ 100 000 hectares. « Cette extension démontre l’engagement des agriculteurs et des autorités locales à renforcer la production de pomme de terre, un produit de grande consommation en Algérie », a déclaré Djelloul Othmani, président de la Chambre de l’Agriculture.

La culture de la pomme de terre à El-Oued se concentre principalement dans des zones telles qu’El-Magrane, Hassi-Khelifa, Trifaoui, Reguiba, Debila, Ourmes, Miyeh-Ouensa, Oued-El-Allenda et Nekhla. Ces régions bénéficient de conditions agro-climatiques favorables, propices à une production abondante et de qualité.

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Les communes de Hassi-Khelifa, Ourmes, Taghezout et Reguiba se démarquent particulièrement, avec une contribution significative de 70 % de la production totale de la wilaya. Ce dynamisme place ces localités au cœur du marché national de la pomme de terre, renforçant leur rôle de leaders dans la commercialisation de ce tubercule.

Ces dernières années, El-Oued s’est affirmée comme la première wilaya productrice de pomme de terre en Algérie, assurant plus de 40 % de la production nationale. Cette part constitue également 60 % du volume de la production végétale locale, consolidant la réputation de la wilaya comme un pilier de l’agriculture algérienne.

En matière de rendement, El-Oued propose une diversité de variétés de pommes de terre, avec des rendements oscillant entre 300 et 350 quintaux par hectare. Pour la saison 2024/2025, les prévisions sont optimistes, avec une récolte attendue de 11,5 millions de quintaux.

Cette dynamique agricole démontre non seulement la capacité de la région à répondre à la demande nationale, mais aussi son potentiel à jouer un rôle crucial dans la sécurité alimentaire du pays.