Alors que l’agriculture évolue dans le monde, les professionnels du secteur en Algérie prennent le même chemin.
De plus en plus d’agriculteurs en Algérie se professionnalisent. Outre la couverture sociale et l’éligibilité aux crédits bancaires, les artisans inscrits sont de plus en plus nombreux à prendre le chemin de formations dans les domaines ayant trait à la gestion de leurs micro-entreprises et la commercialisation de leurs produits, a expliqué à l’APS M. Mourad Saïdani, directeur de la Chambre.
Comptabilité, marketing, design, des formations existent pour permettre aux artisans d’adapter leurs produits aux besoins du marché.
Souvent, le savoir-faire dont on hérite n’a pas de diplôme en face pour le valider, le métier des parents est simplement appris et transmit avec le temps, mais désormais une carte d’artisan, valide la reconnaissance de leur acquis professionnels.
Parmi les artisans rencontrés à la CAM, Samir, un diplômé de l’école d’horticulture du jardin d’essai d’El Hamma. Ce dernier est venu déposer son dossier au niveau de la Chambre pour acquérir sa carte d’artisan nous apprends toujours l’APS.
Cet horticulteur avoue travailler depuis 25 ans sans couverture sociale. « Nous sommes dans le domaine de l’aménagement des espaces verts, le traçage des grands espaces et la plantation des verges« , a-t-il précisé, estimant qu’il était temps pour lui de travailler en toute légalité.
Une volonté également motivée par l’environnement professionnel de plus en plus exigeant : « Il y’a de plus en plus d’entreprises qui nous exigent la facturation de nos prestations, chose qu’on ne peut pas faire en dehors du cadre légal » a-t-il dit.