L’Algérie réalise des progrès spectaculaires dans son effort pour assurer la sécurité alimentaire nationale, particulièrement dans la culture du blé. Un investissement massif de 3,5 milliards de dollars, en collaboration avec le Qatar, vise également à garantir l’approvisionnement en lait et en viande. Cependant, c’est la production de blé qui retient le plus l’attention, avec des perspectives prometteuses qui pourraient propulser l’Algérie à la deuxième place en Afrique du Nord, surpassant ainsi le Maroc dès 2024-2025.
Bien que l’Algérie subisse les conséquences du réchauffement climatique, comme ses voisins, elle semble moins affectée que son voisin marocain. Les pluies récentes, malgré les dégâts humains qu’elles ont causés, ont été bénéfiques pour l’agriculture algérienne.
La politique de dessalement de l’eau de mer mise en place par l’Algérie s’avère particulièrement efficace pour répondre aux défis climatiques. Le Maroc a également adopté cette approche, et continue d’être un acteur majeur de l’agriculture dans la région, mais il semble prioriser sur des cultures destinées à l’export.
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Selon un rapport publié le 10 mai 2024 par le Département américain de l’agriculture (USDA), la production de blé en Algérie devrait augmenter de 11 %, atteignant 3 millions de tonnes à la fin de la saison 2024-2025. Cette progression est attribuée à une meilleure pluviométrie dans les zones de production situées au centre et à l’est du pays.
L’USDA souligne que la surface emblavée restera stable à 1,8 million d’hectares, mais que le rendement augmentera pour atteindre 1,67 tonne par hectare. Avec cette performance, l’Algérie surpassera le Maroc, se plaçant juste derrière l’Égypte, leader régional.