Ali Zoubar, chargé de la direction de régulation et du développement des productions agricoles au ministère de l’Agriculture, déclare que l’Algérie a suffisamment de blé en réserve.
Depuis le début de la crise russo-ukrainienne, on assiste à un surenchérissement du prix des céréales et des produits agricoles, notamment le blé, sur le marché mondial. Pour limiter l’impact de cette hausse des prix et soutenir la production locale, les autorités algériennes ont mis sur pied un dispositif de soutien et d’appui à la production agricole, tout particulièrement en ce qui concerne les produits stratégiques à l’instar du lait et des céréales.
Au cours d’une interview donnée ce mardi 12 avril 2022 sur la radio chaîne 3, Ali Zoubar, chargé de la direction de régulation et du développement des productions agricoles au ministère de l’Agriculture a affirmé que l’Algérie disposait de stocks de blé suffisants. Et cela, grâce concours de l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC).
“L’AOIC modifie son cachier de charges afin d’augmenter son nombre de fournisseurs sans trop d’exigences pour garantir l’approvisionnement en blé de l’Algérie.”
En élargissant le nombre des fournisseurs avec moins de conditions par rapport aux procédures antérieures, Ali Zoubar souligne que les modifications apportées au cahier des charges de l’OAIC par le ministère permettent de trouver aisément le produit à l’international et au bon moment, toujours d’après les ondes du média.
Zoubar précise également que la direction de régulation et du développement des productions agricoles au ministère de l’Agriculture surveille en permanence l’évolution des marchés céréaliers et du lait, et qu’un rapport hebdomadaire sur la situation est régulièrement effectué.
Puisque tout a été mis en œuvre pour collecter la totalité de la récolte de la campagne de moisson-battage, Zoubar s’attend donc à ce qu’elle diffère des deux précédentes années. Il souligne également les efforts réalisés de concert avec le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Agriculture en vue d’assurer un meilleur accompagnement aux acteurs du secteur. Un accompagnement qui devrait permettre de limiter au maximum les pertes dans la production, à la différence des années antérieures.