Dans un contexte économique marqué par une inflation persistante, le gouvernement algérien annonce une réforme cruciale visant à protéger le pouvoir d’achat des citoyens : la suppression de la TVA sur divers produits alimentaires essentiels.
Face à l’augmentation des prix qui pèse lourdement sur les budgets familiaux, le gouvernement algérien a pris une mesure audacieuse pour insuffler un nouveau dynamisme au pouvoir d’achat de la population : l’exonération de la TVA sur un éventail étendu de produits alimentaires de base. Selon le projet de loi de finances pour l’année 2024, des produits tels que la farine, la semoule, certains légumes, le poulet, voire les œufs ne seront plus assujettis à cette taxe. Cette initiative marque un tournant majeur dans la politique fiscale nationale et témoigne d’une volonté affirmée de soutenir le pouvoir d’achat des citoyens.
Les détails du projet, récemment dévoilés par le média généraliste El Watan, révèlent des changements significatifs. L’article 33 précise que les transactions de vente concernant des denrées alimentaires de base telles que les céréales pour la production de farines et de semoules, le pain, et certaines farines, seront exonérées de TVA. Cette disposition clarifie des réglementations antérieures sujettes à interprétation, simplifiant ainsi les procédures pour les vendeurs et les acheteurs.
En plus de ces clarifications, les rédacteurs du projet expriment leur intention d’étendre cette exonération à d’autres domaines, notamment les contrats de réassurance « Retakaful ». Cela dénote une approche plus large et inclusive des réformes fiscales, touchant différents secteurs de l’économie.
Un renforcement du pouvoir d’achat grâce à l’exonération de la TVA sur les produits alimentaires !
L’article 65 va encore plus loin en exemptant de la TVA, jusqu’au 31 décembre 2024, des produits tels que les fruits et légumes frais, les œufs, le poulet de chair et la dinde, tous d’origine locale. Cette mesure inclut également les légumes secs et le riz, ce qui devrait avoir un impact positif notable sur la consommation des ménages.
L’objectif principal de ces mesures est double : préserver le pouvoir d’achat des citoyens et renforcer la sécurité alimentaire du pays. En allégeant la charge fiscale sur ces produits de première nécessité, le gouvernement espère non seulement faciliter l’accès à une alimentation de qualité pour tous, mais aussi stimuler l’économie en augmentant le pouvoir d’achat.
Cette stratégie, en réduisant le coût de la vie, se veut une réponse concrète aux défis de l’inflation, offrant un soutien direct aux ménages. Il reste à voir comment ces mesures, une fois mises en œuvre, influeront sur la vie quotidienne des citoyens et sur l’économie dans son ensemble. Une chose est sûre : cette réforme fiscale envoie un signal fort en réponse aux préoccupations croissantes des citoyens concernant le coût et l’accès aux produits alimentaires de base.