Les régions sahariennes disposent d’un potentiel de production considérable selon Mohamed Abdelhafid Henni
La valeur de la production agricole en Algérie a atteint 4 550 milliards de dinars en 2022, soit une augmentation de 38% par rapport à l’année dernière. Suite à sa déclaration du 12 décembre à la radio chaîne 3, le Ministre algérien de l’agriculture a présenté le contexte positif du secteur agricole, l’importance des zones sahariennes et les avantages des cultures oléagineuses.
Selon algerie-eco, l’Algérie est en mesure d’atteindre l’autosuffisance en production de céréales et de baisser ainsi la facture d’importation, comme a révélé l’estimation du Ministre algérien de l’agriculture et du développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni. « On a déjà enregistré une baisse des quantités importées », a-t-il confirmé. Cette déclaration fait suite à l’augmentation de 38 % de la valeur de la production agricole en Algérie. En effet, « nous avons les résultats par rapport à la valeur de la production agricole. En 2021, nous étions à 3 500 milliards de dinars de valeur de production. En 2022, nous avons déjà les pré-bilans, nous sommes à 4 550 milliards de dinars », a-t-il révélé.
Lors de son intervention, M. Henni a souligné l’importance de l’importation de matériel agricole de moins de 5 ans pour les grandes cultures, notamment au niveau des régions sud, ce qui assurera une plus grande performance pour le système de production.
Selon la même source, le Ministre a insisté sur la priorité absolue de l’agriculture saharienne, dont les régions concernées disposent d’un potentiel de production considérable. En plus des céréales et du maïs, ces régions comportent les cultures fourragères et les graines oléagineuses, notamment le tournesol. « Nous avons des disponibilités foncières, la création de l’office de développement de l’agriculture saharienne en 2021, et la mise à disposition d’un portefeuille qui avoisine les 250 000 hectares et qui sont exploités dans l’immense majorité des cas », sont autant de facteurs encourageants, a-t-il communiqué.
Au sujet des oléagineux, M. Henni s’est exprimé sur l’orientation de son pays vers la culture du tournesol, obéissant à des règles connues, notamment en termes d’itinéraire technique. « Il ne faut pas oublier que nous avons produit du tournesol dans les décennies précédentes. Donc, ce n’est pas une filière qui est inconnue pour nos agriculteurs », a-t-il rappelé. Cependant, la culture du colza constitue toujours une option. En effet, « les gens qui veulent continuer le programme du colza peuvent le faire sans aucun problème », a-t-il dit.