Les superficies cultivées de tomate industrielle ont diminué.
Les producteurs algériens se désintéressent de la tomate industrielle. Avec l’augmentation des prix des intrants, et un manque d’eau de plus en plus important, la tomate n’attire plus.
Aujourd’hui l’Algérie est auto-suffisante en concentré de tomate et a cessé d’importer de l’étranger, une réalité économique qui masque d’autres problèmes. Pour le pays c’est une économie estimée à 40 millions de dollars nous apprends l’APS, relayée par tsa-algérie.
Une bonne nouvelle notamment pour le producteur de tomate qui voit là un débouché important pour sa production. Cependant, la donne change en raison du conflit russo-ukrainien et l’inflation des prix des engrais. La culture ne semble plus si rentable que cela.
« Le prix des engrais azotés est passé de 8.000 DA le quintal à 15.000, le mono-ammonium de phosphore (MAP) est passé de 15.000 à 18.000 dinars. Le prix des produits phytosanitaires a augmenté en moyenne de 40 à 50%. » explique un agriculteur à Ennahar TV.
Une autre source précise « On ne s’en sort plus avec les prix d’achat actuels des tomates dont les 4 DA pour chaque kilo produit et les 12 DA/kg versés par les conserveries. Sans compter le manque d’eau. » toujours selon tsa-algerie.
Pour les producteurs de tomates, le doute s’installe, et certains d’entre eux soulignent également que certains agriculteurs n’ont toujours pas été payés pour leur récolte de 2021. Ce qui serait aussi une explication de la baisse des superficies cultivées et non des moindres.